/ 2341
520. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « III. Donoso Cortès »

Nous, catholiques du dix-neuvième siècle, nous n’avions à opposer aux trois colosses de la philosophie que deux hommes de hauteur qui en valaient bien trois, il est vrai, de Maistre et de Bonald, mais il nous manquait le troisième. […] Le monde ne sut point assez ce que valait Donoso Cortès, et M. 

521. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416

Funck Brentano vaut mieux par ses facultés que par son système, s’il en a un ; et, s’il en a un, — malgré le silence qu’il garde, — ce ne peut être qu’un système sorti de l’axiome psychologique de Descartes, dans lequel, enfermés, piétinent encore pour l’heure tous les philosophes spiritualistes. […] Funck Brentano, tout sophiste naît de la déjection, remuée par lui, d’un philosophe, il nous donne la généalogie intellectuelle des sophistes qu’il a racontés, et, franchement, les aïeux ne valent guères mieux que les descendants.

522. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »

Supérieurs — quelques-uns, du moins, — par le sentiment aux tristes et secs théoriciens du rationalisme, ils ne valent pas mieux quant aux idées et lorsqu’on les force à descendre dans le fond des choses. […] Derrière lui, je ne vois que la Barbarie, et la Barbarie facilement victorieuse d’une Civilisation qui ne vaudrait pas même assez pour se défendre.

/ 2341