On a peut-être exagéré la valeur psychologique de l’œuvre de Guillaume de Lorris. […] Il ne faut pas se faire illusion sur la valeur de ces attaques : elles n’étaient pas nouvelles, ni en France ni dans la chrétienté ; et il n’y avait pas longtemps que Rutebeuf, précisément pour les mêmes motifs, avait dit les mêmes choses.
Sarcey pour un critique doctrinaire qui croit à la valeur absolue de certaines règles sans en avoir éprouvé les fondements ; mais, de sa vie, il n’a fait autre chose que les éprouver. […] Il n’aime pas que le poète refuse de se prononcer sur la valeur morale de ses personnages ; il est heureux de les entendre qualifier explicitement au courant de l’action.
Car où le stoïcisme faisait voir un maître et un esclave rapprochés par une sorte de condescendance volontaire du premier pour le second, le christianisme a montré deux êtres de la même valeur aux yeux de Dieu, dont le plus grand selon le monde doit effacer par la charité la distance qui le sépare du plus petit. […] La Réforme ne fut donc pas moins utile à l’esprit français que la Renaissance, puisque la philosophie chrétienne en devait être le résultat ; résultat d’une si grande valeur, que je ne m’étonne point de voir les catholiques tâcher d’en enlever l’honneur à la Réforme.