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1664. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Notre auteur essaya de proscrire par le ridicule ce préjugé qui avait résisté aux lois, en faisant, dans ses Fâcheux, refuser un duel par un homme d’une valeur reconnue. […] Il résolut de monter une tragédie qui pût, mieux que ne l’avaient fait Pylade et Oreste de La Clairière, Zénobie de Magnon, Huon de Bordeaux et Le Tyran d’Égypte de Gilbert, Arsace de l’abbé de Prado, et Tonaxare de l’abbé Boyer, mettre en valeur le talent de ses acteurs ; mais, n’ayant aucune pièce reçue et ayant vu mourir La Calprenède, à qui il en avait payé une d’avance, il songea à Racine, qui, l’année précédente, lui avait apporté son Théagène et Chariclée. […] Molière, qui dans le commencement recevait pour ses comédies une somme une fois payée, à cette époque était récompensé par deux parts comme auteur, qui venaient s’ajouter à celle qu’il retirait comme acteur et à celle de sa femme, ce qui faisait dire au marquis des Amours de Calotin, pièce jouée au Marais, dont nous avons déjà parlé : …… Pour te faire voir sa valeur infinie, Il tire quatre parts dedans sa compagnie.

1665. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Nisard appartient à cette école d’écrivains qui sait la valeur d’un mot mis en sa place. […] Mais même cette extravagance repose sur des conceptions d’une justesse profonde ; nous avons vu éclater en de récents débats, à propos du droit sur les valeurs mobilières, cet antagonisme des « rentiers » et « des fonciers », base première de tous ses calculs, dont les effets ont passé inaperçus dans notre histoire, et qu’il a fallu du génie pour distinguer si bien et si tôt. […] Ici les actions perdent leur valeur accoutumée ; la règle qui les mesure, ce n’est point la moralité, c’est le plaisir.

1666. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

On dit que vous avez toujours Ossian dans votre poche, même au milieu des batailles : c’est, en effet, le chantre de la valeur.

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