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900. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 124-134

Assujettir les fictions, les images, la hardiesse, les écarts de la Poésie au ton lourd & pénible de la vérité, c’est ôter à l’esprit humain ces charmes séducteurs qui l’attachent, le captivent & lui font goûter le vrai qu’ils ont embelli. […] S’il se fût borné à accumuler des pensées & des vérités dans son Télémaque, il n’auroit pas trouvé des Lecteurs, sur-tout s’il eût écrit en vers.

901. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Il faudra bien pourtant qu’il fréquente un peu les filles pour n’avoir pas l’air d’un jésuite. » Voilà la vérité. […] Dans le monde moderne c’est la solution vraie, c’est la vérité. […] Voilà pour moi la vérité absolue. […] A la vérité, M.  […] C’est une vieille vérité et c’est une erreur d’aujourd’hui.

902. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

La vérité est que l’intelligence conseillera d’abord l’égoïsme. […] La vérité doit être quelque chose d’intermédiaire entre ces deux solutions extrêmes. […] La vérité sera le plus souvent ce consentement même. […] La vérité ne recouvrera son intégrité que s’il se rétracte ou disparaît. […] Cette solidarité du dieu et de l’hommage qu’on lui rend fait de la vérité religieuse une chose à part, sans commune mesure avec la vérité spéculative, et qui dépend jusqu’à un certain point de l’homme.

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