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856. (1915) Les idées et les hommes. Deuxième série pp. -341

On a supprimé cet usage. […] La littérature est, de nos jours, employée à un grand nombre d’usages, indignes quelques-uns. […] Et la raison, pour Renée sans principes, est un instrument dont elle n’aura point l’usage. […] Il est resté fidèle, et de plus en plus fidèle, à un usage ancien dont il prouve l’éternelle jeunesse. […] Du moins il n’en fait point usage, quant à lui.

857. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287

Avant ce malheur, on a vu une lettre d’elle qu’elle a donnée au public pour se moquer de ce qu’on appelle les mots à la mode et dont l’usage ne vaut rien ; je vous l’envoie. » Suit cette lettre, qui est toute composée du jargon amphigourique dont elle voulait corririger le beau monde ; c’est un amant jaloux qui écrit à sa maîtresse ; Boileau en son genre n’eût pas mieux fait. […] S’il lui avait fallu parler devant cinq ou six personnes un peu solennellement, la force lui aurait manqué, et la harangue qui était d’usage pour l’Académie française l’en détourna. […] Mademoiselle, dans la Princesse de Paphlagonie, traçant des portraits de ces deux dames, a dit : « C’est de leur temps que l’écriture a été mise en usage.

858. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »

Les livres et les belles-lettres peuvent n’être que fort secondaires pour eux, et l’historien lui-même, qui s’en passe moins aisément, y voit surtout l’usage positif et sévère. […] Pascal, à l’article V, demeure hautement accusé d’avoir pillé Montaigne ; son plagiat est même proclamé le plus évident et le plus manifestement intentionnel que l’on connaisse, et l’on oublie que Pascal, mort depuis plusieurs années lorsqu’on recueillit et qu’on publia ses Pensées, ne peut répondre des petits papiers qu’on y inséra et qui, pour lui, n’étaient que des notes dont il se réservait l’usage. […] Demain l’usage en serait peut-être terrible.

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