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1688. (1894) La bataille littéraire. Septième série (1893) pp. -307

La justice, la science, l’armée, la finance, les usages, les mœurs, la littérature, l’administration, l’histoire, etc., y ont leur chapitre, et jusqu’à notre immortelle Académie. […] Il n’avait jamais aimé l’éloquence et il détestait les mensonges solennels ; il défendait donc que l’on fît la harangue funèbre et militaire qu’il était d’usage d’adresser aux troupes en ces sortes d’occasions. […] Selon l’usage., ce fut un diplomate de Saint-Pétersbourg qui vint apporter à la cour danoise les présents de l’impérial candidat ; sa mission remplie, il repartit, emportant, avec la réponse de Copenhague, des présents symboliques, empreints de la poésie du Nord : deux modestes paniers contenant, l’un, un rayon de miel, l’autre un chien : la douceur et la fidélité. […] Contrairement aux usages, adoptés par certains critiques qui ne recherchent dans un auteur que ses défauts, et sont bien plus préoccupés de faire croire à leur talent que d’analyser le sien, M. 

1689. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

Nous pouvons nous y habituer, c’est-à-dire apprendre à en apprécier le charme, par l’usage, par un apprentissage analogue à l’étude d’une langue étrangère, en comparant nos vocables avec ceux de l’autre langue et en en fixant le sens dans notre mémoire. […] Causes physiologiques, traditions ethniques, conventions imposées par l’imitation et l’usage, tout cela influe énormément, sans que nous nous en doutions, sur le sens que nous attribuons à un dessin ou à une phrase mélodique. […] L’usage, la mémoire et la comparaison nous mettent au fait du sens symbolique des mélismes de notre propre musique ; mieux nous les connaîtrons, plus elle nous saisira. […] Son système du leitmotiv, du thème conducteur, si étroitement lié à la nature particulière de la composition dramatique, est devenu d’usage courant, non seulement dans le style orchestral, mais même dans la musique de chambre.

1690. (1925) Comment on devient écrivain

Le mauvais usage du il peut produire bien des équivoques. […] « La langue dont Amyot faisait usage, dit Philarète Chasles, s’accordait avec le caractère de l’écrivain original. […] Sa traduction, dit Vigneul-Marville, fera toujours « les délices des personnes qui préfèrent la naïveté d’un style qui n’est plus en usage à l’exactitude d’un auteur plus moderne ». […] On peut s’en convaincre en la comparant aux traductions interlinéaires d’Hachette à l’usage des lycées.

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