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1406. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »

Je sais maintenant, et je vais montrer aux autres, qu’on peut s’affranchir des lois de la pesanteur. » Si vous vous réveillez brusquement, voici, je crois, ce que vous trouverez. […] Réveillez-vous, et vous trouverez que la sensation d’effort pour voler ne fait qu’un avec la sensation de pression du bras et du corps contre le lit. […] J’ai cherché des observations plus approfondies, et surtout d’une authenticité plus certaine ; je n’en ai pas trouvé d’autre que celle du romancier anglais Stevenson. […] La sensation voudrait bien trouver une forme sur laquelle fixer l’indécision de ses contours. […] « Je me trouvais couché dans ma chambre, ayant ma mère à mon chevet.

1407. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »

L’idée qu’on trouve directement à leur racine est celle de l’égalité des nationaux, non celle de l’égalité des hommes. […] Mais lorsque nous organisons une association, conformément à certains principes universels, à l’aide des moyens particuliers que, nous trouvons à notre disposition, en un cercle limité, nous ne nions nullement les droits du reste des hommes à organiser, conformément aux mêmes principes, des associations en d’autres cercles. […] Il ne s’est pas trouvé partout d’individu tout-puissant ou de race conquérante, pour réduire la masse du peuple à un état légalement inférieur. […] Cet égalitarisme que nous ne trouvons ni dans la préhistoire ni au moyen âge, ne se rencontre-t-il pas dans un temps trop dédaigné des ethnographes : l’antiquité classique ? […] Ni l’une ni l’autre n’avaient trouvé place dans les fondements de la cité antique : elles nous apparaîtront au moins un instant, debout sur ses ruines.

1408. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 501

Les belles gravures qui ornent son Recueil de Poésies n’ont pu le garantir du naufrage, fort commun à beaucoup de nos Ouvrages modernes, où l’on en trouve de plus belles : Nil pictis timidus novita puppibus fidit. […] Celle qu’elle a faite du Cantique d’Habacuc, & qu’on trouve à la fin des Poésies de Rousseau, est la plus estimée de ses Productions.

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