Si Israël avait eu la doctrine, dite spiritualiste, qui coupe l’homme en deux parts, le corps et l’âme, et trouve tout naturel que, pendant que le corps pourrit, l’âme survive, cet accès de rage et d’énergique protestation n’aurait pas eu sa raison d’être. […] On ne trouve chez l’ancien peuple d’Israël que des traces tout à fait indécises de ce dogme fondamental. […] L’Algérie, aux premiers temps de l’occupation française, voyait se lever, chaque printemps, des inspirés, qui se déclaraient invulnérables et envoyés de Dieu pour chasser les infidèles ; l’année suivante, leur mort était oubliée, et leur successeur ne trouvait pas une moindre foi. […] Mais le Dieu qu’il trouvait là n’était pas le sien. […] Antonin Martyr, vers l’an 600, cinquante ans par conséquent avant l’invasion musulmane, trouve encore la Galilée couverte de plantations délicieuses, et compare sa fertilité à celle de l’Égypte (Itin.
Joubert, dans sa jeunesse, venu de sa province du Périgord à Paris, en 1778, à l’âge de vingt-quatre ans, y trouva ce qu’on n’y trouve plus aujourd’hui ; il y vécut comme on vivait alors : il causa. […] De là ce style oratoire qu’on trouve même dans leurs plus sages historiens. […] Cette fille de l’ancien ministre M. de Montmorin, échappée pendant la Terreur au sort du reste de sa famille, et qui trouva grâce à cause de son abattement et de sa pâleur, était un de ces êtres touchants qui ne font que glisser dans la vie et qui y laissent une trace de lumière. […] Il avait, comme il le dit, l’esprit frileux ; il aimait qu’il fît beau et tiède autour de lui ; il trouvait auprès d’elle cette sérénité et cette chaleur d’affection, et il y puisait la force dans l’indulgence. […] Et ma rhétorique française s’est trouvée finie.
non, il ne l’a pas laissée passer tout entière ; on l’y trouve, mais il faut un travail pour cela. […] J’espérais en trouver à Sparte, à Sion, à Memphis, à Carthage, et l’apporter à l’Alhambra. […] Pauvre, épuisé de misère, le jeune émigré breton trouve en Angleterre, dans une province, un ministre anglais, M. […] Ces sentiments divers qu’on trouve exprimés dans la lettre du René des Natchez, on les vérifierait dans les autres écrits et dans la vie de M. de Chateaubriand, en la serrant d’un peu près. […] En les quittant, je trouvais Chateaubriand assis devant sa fenêtre, regardant le soleil, ne pouvant marcher, et ne se plaignant qu’à peine et doucement de son esclavage… J’ai dit les défauts, je n’ai pas voulu taire le charme.