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592. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « V »

Et si je dis : « le vent gémit », j’aurai encore modifié mon idée » et je le puis parfaitement ; et encore si je dis : « le vent sanglote », « le vent frissonne » ou, comme Flaubert : « un vent tiède se roule dans les plates-bandes labourées », ou encore, comme Chateaubriand : « le vent semble courir à pas légers », ou encore avec Hugo : « le vent de la mer souffle dans sa trompe », il est possible, en effet, que j’aie exprimé plus que je ne voulais dire ; mais, en définitive, ce que j’ai voulu dire sera simplement ce que j’ai dit après avoir cherché.

593. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « I. Historiographes et historiens » pp. 1-8

et quel inconvénient y a-t-il pour la vie morale des générations qu’il se trompe ?

594. (1854) Causeries littéraires pp. 1-353

Ce fut en ce moment qu’un jeune homme de Marseille, presqu’un adolescent, lui adressa des vers : il n’y avait pas à s’y tromper, ces vers dénonçaient un poëte. […] Je tromperais M.  […] Notre époque ne s’y est pas trompée ; et si, comme nous l’assure M.  […] Je crois qu’il se trompe, et l’idée même qu’il nous donne de M. de Narbonne s’accorde assez bien avec cette saillie. […] Texier, si nous ne nous trompons (il faut bien avoir un défaut !)

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