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253. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Xavier Aubryet » pp. 117-145

— croirait que, dans ce triste temps travailleur et égalitaire, il y aurait encore de ces espèces perdues en fait de femmes comme il en échantillonne quelques-unes dans son livre et qui sont, comme il les appelle : les Patriciennes de l’Amour, parce qu’elles sont la Noblesse de l’Âme, comme les Inscrits au Livre d’or étaient la noblesse de Venise ? […] C’est Henri de Latouche, l’auteur de Fragoletta, qui nous a raconté dans ses œuvres l’histoire de ces yeux étonnants, et cette histoire est belle comme un poème, — un poème au fond duquel il y a des larmes… Latouche dit qu’elle était très triste, cette jeune fille qui répondait : Napoléon Empereur à tous les sentiments de la vie ! C’est toujours triste, ajoute-t-il, d’être un phénomène.

254. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Brizeux. Œuvres Complètes »

II Tel fut l’enseignement de sa vie et le triste destin de Brizeux. […] Voilà que tout à coup quelque chose s’en vint de Bretagne, un chant, — simple, avant tout, agreste et triste aussi ; car la poésie moderne, même celle qui vit aux champs et qui les aime, est vouée à d’indicibles et fatales tristesses. […] c’est la plus triste, la plus lamentable manière de se survivre à soi-même !

255. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Krysinska, Marie (1857-1908) »

Je les aime, arrêtées mélancoliques au bord des flots, dans des marines tristes, puis rebondissant dans des marines gaies, mais sans explication, surtout, sans préface trop savante, car moins une femme s’explique et plus elle est vraiment forte.

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