N’a-t-elle pas surchargé nos Tragédies de ces sentences parasites qui les défigurent, de ces sentimens excessifs qui en affoiblissent l’intérêt, de ces discussions pédantesques qui refroidissent l’action ?
Oui, vraiment, cette écritoire, ce petit objet de la vie usuelle, a été fabriqué par un vassal du prince Akao, par un de ces quarante-sept héros qui se vouèrent à la mort pour venger leur seigneur et maître, par un de ces hommes dont la mémoire est devenue une sorte de religion au Japon, en ce pays, adorateur du sublime, et qui, au dire d’Hayashi, n’accueille et n’aime de toute notre littérature européenne que les drames de Shakespeare et la tragédie du CID, de Corneille.
Aristote n’est-il pas innocent des tragédies de l’abbé d’Aubignac ?