Peut-être le Courrier de Paris imprimerait-il ses tragédies ! […] Schaunard, Rodolphe, Marcel, Colline, ne sont ni des d’Arthez, ni des Lousteau, ni des héros de tragédies romaines, ni-des sacripants de boudoir. — Ils pensent et ils sentent, ils sentent surtout.
De là enfin, ces missions de Jacobins tout-puissants aux armées jusque-là restées pures, et, ce qui est plus horrible à dire, ces tragédies sanglantes du dedans, données au peuple pour alimenter sa fureur, ou la réchauffer par une sorte d’ivresse.
La tactique du combat a la simplicité des mouvements d’un lutteur ; l’héroïque tragédie s’ordonne selon les lignes des belles unités.