Leconte de Lisle, parlant de Hialmar mourant qui revoit sa fiancée par les yeux de l’esprit : Au sommet de la tour que hantent les corneilles Tu la verras debout, blanche, aux longs cheveux noirs. […] Toiles, à son tour, fait penser à l’araignée, et le poète écrit : Est-il une araignée, aigle, qui, dans ses toiles, Puisse prendre la trombe et la rafale et toi ? […] Après de pareils tours de force, il n’y a plus rien à imaginer. […] Rousseau, à son tour, parle en versets ; c’est un Jérémie orgueilleux et un Isaïe fanfaron. […] Que chacun d’eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité ; Et puis qu’un seul te dise, s’il l’ose : je fus meilleur que cet homme-là.
On a tort cependant, si l’on oublie ses contes en vers d’autrefois, qui étaient d’un tour si vif et si preste.
Remy de Gourmont a enclos dans ce livre (Proses moroses) la science cruelle de l’âme et de la chair des Delaclos et des Sade (puisque, par infortune, ce mauvais écrivain est resté le meilleur représentant de son tour d’esprit] ; mais la perversité des Proses moroses est plus nuancée et plus variée.