A côté de parties lézardées — notamment dans l’échelle et hiérarchie des connaissances — il y a des plans qui tiennent assez bien, pour toute la partie non spirituelle, car la faiblesse augmente à mesure que mens agitat davantage molem, et sa fermeture à la haute psychologie, qui touche forcément à la théodicée, est totale. […] Chaque homme, touché par les Muses, porte en soi les formes et vêtements, rythmiques et syntaxiques, de ses conceptions ; et ses phrases et mots lui viennent avec ses impressions et ses images. […] Avec la persuasion bienfaisante d’un Pasteur, évidemment convaincu lui-même, le cher homme, de la vérité absolue de ses doctrines, nous touchons, au contraire, un cas de pithiase imaginative d’aspect rationnel.
II C’était, du bout de la bottine Jusqu’à la pointe des cheveux, Une nature exquise et fine, Un corps délicat et nerveux : Frêle instrument, dont la paresse S’éveillait dès qu’on y touchait Et vibrait sous une caresse Comme un violon sous l’archet. […] Il regarde et s’étonne, il touche et ne croit pas ; Puis, les deux bras au ciel, et reculant d’un pas : « Dieu de Jacob, dit-il, que nous veut cette morte ?
L’esprit est moins vivement touché de ce qui lui est transmis par l’oreille que des tableaux offerts au rapport fidèle des yeux (v. 180-181) et perçus sans intermédiaire par le spectateur (v. 182).