Pas une brise, si ce n’est de temps à autre une bouffée, venue on sait d’où, qui soulève un peu la ramée, promène çà et là des senteurs plus suaves, puis tombe et vous laisse enivré. » Et ailleurs, après avoir peint la forêt et son monde de bruits, elle s’avance au point du fourré où il y a le calme. […] avec un sentiment qui est sa gloire, à elle, et que Michelet, le chrétien tombé, avait perdu. […] Ici, ce n’est plus la moquerie incrédule qui se rit de ces idées du ciel, tombées d’en haut, montées d’en bas ; c’est la foi, c’est la volonté, c’est l’esprit, c’est tout l’être humain qui se révolte et se cabre devant ces imaginations naïves ou laborieusement combinées qui n’offrent rien que puisse éteindre et dont puisse jouir ce quelque chose qui s’appelle le moi, dans sa plénitude impérieuse !
Tombons-nous d’assez haut, grand Dieu ! […] Le péché de Louis XIV a engendré la mort de la Monarchie, tuée bien avant que la tête de Louis XVI tombât ! […] C’est de cette hauteur historique qu’il va tomber, comme la foudre, sur les prétentions des bâtards.
Écoutez le poëte : « Le soleil déjà touchait l’horizon qui, vers midi, environne d’un cercle lumineux tout Jérusalem ; et la Nuit, a toujours opposée à cet astre, s’élevait en dehors du Gange, avec le signe de la Balance qui lui tombe de la main quand c’est elle qui règne. […] Alors, reconnaissant le messager, il s’écria : Tombe, tombe à genoux ; voici l’ange de Dieu.