Ainsi Descartes conclut de l’idée de l’infini l’existence de Dieu ; et cette quatrième vérité, dont la démonstration est le titre le plus glorieux de Descartes, couronne l’édifice reconstruit de la religion naturelle. […] Il ne s’occupe pas des circonstances extérieures qui pourraient faire flotter sa vue, ni de lui-même à titre d’individu offrant matière à un examen peu sûr et peu désintéressé. […] Ce manifeste de l’esprit moderne contre l’esprit du moyen âge, dans les deux discours préliminaires ; ce titre d’Art de penser, substitué au titre d’Art de raisonner, qui servait à définir la logique ; cette recherche des causes qui font les jugements faux ; l’autorité de la raison proclamée dans les choses de la science : tout cela est cartésien. […] Bossuet suit Descartes dans son beau traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, ouvrage tout cartésien par ses principes et par son titre même.
Et si nous le remercions, ce n’est pas seulement à titre d’admirateurs de Wagner, c’est à titre de Français reconnaissants de son œuvre, de son fécond labeur, de l’impulsion qu’il a donnée et que rien désormais n’arrêtera. […] Sous le titre « Wagner vient ! […] Même jour, le Soleil : « Tempête à l’horizon » par Jean de Nivelle, « … Il s’agit là d’une question d’art pur et simple… » Enfin, même jour encore, apparition de l’Anti-Wagner, ignoble factum vendu dix centimes dans les rues, et contenant avec un portrait charge de Wagner et une courte adresse aux lecteurs, deux extraits de journaux sous le titre commun de « Un sodomiste », l’un de M. […] Auguste Reyer (1823-1909) est l’auteur d’un Sigurd, écho français à Siegfried parfois désigné par le peu flatteur titre de « tétralogie du pauvre ». […] Cela explique des titres comme « la fille Wagner » ou « un sodomiste », cités plus loin dans l’article.
Le titre sent le Guizot, et pourtant ce n’en est pas. […] L’auteur des Ducs de Guise n’a reçu le coup, on ne peut pas dire de soleil, de l’influence de Guizot, que sur le titre de son ouvrage ; Mais, par ailleurs, il a échappé à la trop vaste influence de l’homme qui a rayonné, sans rayons, sur tous les historiens de son temps ; qui a, j’en conviens, ravivé en France l’enseignement et les études historiques, mais qui, pour son compte, quand il a écrit l’Histoire, l’a roidie dans un doctrinarisme insupportablement étroit et pédant, — et Forneron, du reste, n’y a pas toujours échappé. […] Car, de même que l’idée exclusivement politique a fait du tort au livre de Forneron, qui, sous ce titre de l’Histoire des Guise et de leur époque, aurait pu être complet et grand, de même, la politique fit tort à la grandeur des Guise, et nous avons avec le livre de Forneron la mesure du tort qu’elle lui a fait. « À chacun son tour ! […] On aurait dit qu’elle l’avait fait toute seule, sans ce Flamand auquel on l’avait irréligieusement mésalliée, et que, malgré son titre d’Empereur, la catholique Espagne méprisa toujours. […] On avait vu l’aristocratie elle-même, dans un délire de générosité, sacrifier ses titres de noblesse et l’héritage de ses enfants sur l’autel de la Patrie, qui l’en paya en brûlant ses châteaux et en égorgeant ses familles.