Homère fait dire à Alcinoüs ces mots, qui sont une poétique tout entière : « Les dieux ont permis la ruine d’Ilion et la mort d’un grand nombre de héros, afin que la poésie en tirât des leçons utiles aux siècles à venir. » Proposez encore des prix pour l’utilité des croisades ! […] Quoiqu’il soit en effet trop tard pour tirer de telles recherches le fruit que nous eussions pu en tirer à une autre époque, néanmoins elles ne seront pas bornées au seul mérite de remplir une lacune importante dans l’histoire littéraire du moyen âge ; elles serviront encore à lier les unes aux autres les traditions des langues.
Il crut comprendre que non seulement il n’y avait pas antagonisme entre son être propre et l’être du monde, mais qu’ils étaient éternellement unis, consubstantiels et solidaires ; qu’il y avait dès lors nécessité absolue pour lui de se plonger, à âme perdue, dans cette fontaine de vie, dans cet océan dénaturé, dont il tirait le meilleur de ses forces. […] Nous ne tirons pas de conclusions, mais nous posons des principes désormais acquis. […] Pas plus qu’un Hellène n’aurait pu tirer de l’âme égyptienne son inspiration, ni un artiste du moyen-âge de l’âme grecque, un moderne dont les sens et l’intelligence ne sont pas clos, ne peut, quelque soit son propre tempérament, faire que la vérité d’hier soit celle d’aujourd’hui.
Hérédia me conte que, dans ces derniers temps, sur le désir que Taine lui avait témoigné de lire ses Trophées, il lui avait envoyé, avant la publication, un exemplaire tiré à la brosse. […] Depuis l’installation d’un arrosage chez moi, avec l’eau de la ville, après cette desséchante sécheresse, faire de la pluie sur les feuilles, qui revivent verdissantes : ça m’enlève à tout, à la biographie de la Camargo, au scénario de La Faustin, que je veux tirer de mon roman. […] Faustin, armateur de la Rochelle, etc., etc., m’interdisant d’appeler ma pièce (la pièce que dernièrement les journaux ont annoncé que je tirais de mon roman de La Faustin) du nom de mon roman et ma principale actrice du nom de mon héroïne. […] Il veut faire une édition de grand luxe de La Fille Élisa, tirée à trois cents exemplaires seulement. […] Aujourd’hui, au Grenier, quelqu’un demandant l’heure, on parle de la différence de l’heure, sur les montres tirées des poches.