Des érudits ont même voulu tirer directement l’italien de cette espèce de dialecte vulgaire du latin qu’aurait parlé le gros de l’ancienne population romaine. […] Ampère pour avoir tenté de reconnaître et d’établir des règles de syntaxe qui eussent tiré la vieille langue de cette condition irrégulière propre aux patois. […] Il appartient à cette école qui, cherchant dans une exacte comparaison des langues sorties du centre de l’Asie, des langues indo-européennes, les affinités fondamentales, a eu le mérite de tirer l’étymologie du vague domaine de la divination, et de l’asseoir sur des principes certains. […] Toutes les remarques qui précèdent sont textuellement tirées de l’ouvrage de M. de Chevallet : Origine et formation de la Langue française.
Elle découvre en un clin d’œil une foule d’aperçus, dont la piquante variété ne semble point impliquée dans la sensation simple du comique ou du beau, et l’on ne conçoit pas par quelle mystérieuse analyse elle a su tirer tant de choses, du fait d’être émue et d’admirer. […] Et lors même qu’elle a réussi, elle n’en tire aucun avantage. […] Si quelque chose est propre, au contraire, à nous tirer de la mélancolie, c’est bien le chant de ce petit animal. […] Tiré de Molière, de Voltaire et de Lessing.
— Vous ne vous trompez pas, mon père, lui dis-je, je suis triste, et cependant il ne m’est rien arrivé de mal ; mais je viens vous confier mes peines habituelles, vous les connaissez : mon cœur n’a jamais eu de replis pour vous ; vous savez ce que j’ai fait pour me tirer de la foule et pour acquérir un nom, mais je ne sais pourquoi, dans le moment même où je croyais m’élever peu à peu, je me sens retomber tout à coup ; la source de mon esprit est tarie ; après avoir tout appris, je vois que je ne sais rien ; abandonnerai-je l’étude des lettres, entrerai-je dans une autre carrière ? Mon père, ayez quelque compassion de moi, tirez-moi de l’horrible anxiété où je suis ! […] « Dans quelle région du ciel (reprend-il au vingt-cinquième sonnet) était le modèle incréé d’où la nature tira ce beau visage, dans lequel elle se complut à montrer la puissance d’en haut ? […] Cette maison habitait le bourg de Noves, sur les rives de la Durance, à quelque distance d’Avignon ; c’est de cette seigneurie qu’elle tirait son nom.