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969. (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627

L’une après l’autre elles s’en vont, aussi fugitives que les étoiles de nos théâtres, après n’avoir brillé souvent qu’un jour. […] Il est un troisième mode d’expression moins connu, mais qui n’en a pas moins une valeur considérable, et qui, sans doute, prendra de plus en plus une place prépondérante dans le théâtre de l’avenir. […] Gabriel Sarrazin qui sont des poèmes volontairement écrits dans cette forme ; les Illuminations, de Rimbaude ; les Moralités légendaires, de Laforgue ; le Théâtre de M.  […] Le verbe eurythmique, qui est la traduction directe de l’émotion intérieure, est un instrument excellent pour le lyrisme élégiaque, pour la rêverie et aussi pour le théâtre.

970. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92

Thiers aime assurément beaucoup de choses ; mais en parlant ainsi de la première journée marquante et de l’aurore de la discussion parlementaire, il parle de l’objet même et du théâtre de son talent, de son élément préféré, de ce à quoi (après l’histoire) il a le plus excellé et le mieux réussi.

971. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »

Et Eugène Delacroix, qui venait de lire un article de lui sur le Cid, lui écrivait : « Je penserai à cela pendant quinze jours, et j’en ferai de meilleure peinture. » Ce sont là des suffrages, des titres de noblesse, et ils sont justifiés par ce qu’on lit depuis près de quinze ans, chaque dimanche soir, sous cette fière et résonnante signature : analyses d’ouvrages d’art ou de pièces de théâtre, feuilletons ou salons, comptes rendus qui sortent du cadre et qui sont eux-mêmes de brillants portraits ou des tableaux.

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