Vie et beauté dans le ciel, vie et beauté sur la terre ; vie et beauté céleste enseignée par la tragédie à la terre. […] Ne pas quitter la terre, ne pas tourner le dos à la terre, ne pas renier la terre, rester fidèle à la terre ! […] Mes frères, restez fidèles à la terre, avec toute la puissance de votre vertu ! Que votre amour qui donne et votre connaissance servent le sens de la terre. […] Mais toute terre finit par être épuisée et il faut que toujours revienne le soc de la charrue du mal.
Cependant un Ange de beau caractère ; et deux portraits en terre cuite, qui se font remarquer.
Lisez encore : « Elle fut prise d’un caprice, elle exigea qu’il vînt un soir vêtu de son grand costume de chambellan… Puis le chambellan déshabillé, l’habit étalé par terre, elle lui cria de sauter et il sauta. » Maintenant il me paraît probable que M. […] Non, sans doute, on ne voulait plus de ces héros trop extraordinaires, suspendus comme entre ciel et terre, en dehors du temps et de l’espace, sous une lumière artificielle, au milieu d’un décor d’opéra, dans un monde où les événements s’enchaînaient, non plus même, depuis longtemps, sous la loi d’un effet dramatique à produire, mais au gré du libre caprice et de l’extravagante fantaisie de Balzac lui-même, d’Eugène Sue, de Frédéric Soulié ! […] la morale de la passion, non plus cette morale « qui s’agite en bas, terre à terre » dans la prose du ménage ; mais « l’autre, l’éternelle, comme dit si bien M. […] Essayez un instant, par la pensée, d’effacer de l’histoire toute la peinture hollandaise et tout le roman anglais : le naturalisme n’est plus qu’un système errant à travers les espaces du vide métaphysique ; — système que l’on peut accepter, ou doctrine que l’on peut combattre, doctrine que l’on peut soutenir, et système que l’on peut réfuter ; — mais doctrine qui se dément en quelque sorte soi-même, et qui, dès le premier pas qu’elle veut faire à terre, manquant de support dans la réalité, chancelle, trébuche et tombe. […] Cependant cette mort portait en elle « toute la mystérieuse puissance du destin pour plusieurs vies humaines » ; et « les joies ou les tristesses qui devaient être leur partage sur cette terre », ce fut cette mort qui les détermina.