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2404. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

A supposer un seul instant qu’au cours d’une nouvelle invasion de barbares un autre peuple vienne un jour remplacer en France ceux qui sont aujourd’hui les Français, le vainqueur subirait l’influence de cette terre privilégiée et faillirait à l’honneur s’il ne reprenait à son tour la tradition intellectuelle, en perpétuant ce nom sacré : la France.

2405. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

Elle se retrouve chez nombre d’imbéciles et de gens très « terre à terre », et le reste du génie, c’est précisément une très forte raison, une logique supérieure, qui peut d’ailleurs rester très spécialisée, c’est-à-dire une aptitude à la synthèse mentale, instinctivement ou délibérément systématique, que l’on retrouverait aisément chez les hommes mêmes en qui l’alliance de la folie, ou des désordres psychiques en général avec le talent semble la moins douteuse, chez Jean-Jacques Rousseau, par exemple, ou chez Edgar Allan Poë.

2406. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

On ne sait s’il s’agit d’un portrait ou d’une arabesque ; on reste suspendu entre la vérité et la fantaisie ; on voudrait monter au ciel ou descendre en terre, et l’on saute au plus vite hors de l’échafaudage maladroit où le poëte veut nous jucher.

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