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1911. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

On considérerait comme une profanation tout changement introduit dans le texte original ou même l’atténuation de quelques termes qui, même à l’époque de Molière, étaient considérés comme trop crus.

1912. (1881) Le naturalisme au théatre

On se souvient des termes crus dans lesquels le Paris sceptique jugeait l’héroïne du drame, avant l’ouverture des débats. […] Les termes impropres y tombent comme une grêle, au milieu de rencontres de mots, d’expressions qui tournent au burlesque.

1913. (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains

Il était si complètement un bonhomme malin, spirituel et sincère ; il avait si peu vécu avec ses semblables et ses pareils ; il avait prolongé par tant de pénibles travaux, à travers tant de poussières que jetaient sous ses pas les siècles écoulés, une jeunesse inaltérable ; il avait si bien mis à profit la pauvreté, le chagrin, l’isolement, la solitude et la vieillesse enfin, quand elle vint tout d’un coup le surprendre au terme de ses travaux et de ses jours, qu’il était impossible, en dépit de mille difficultés de tous genres, de résister au désir de mettre en œuvre ces derniers efforts d’une ardeur qui s’éteint . […] Il y avait bien un moyen terme : l’héroïsme ; on pouvait répondre aux proscripteurs un de ces mots dignes des vieux Grecs : « Les Athéniens te chassent de leur ville… Et moi, répond l’exilé, je les condamne à y rester. » Il y avait encore un beau mot à emprunter à l’histoire de ces républiques turbulentes qui punissaient de leur vertu même les plus grands citoyens.

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