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621. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXI. De Thémiste, orateur de Constantinople, et des panégyriques qu’il composa en l’honneur de six empereurs. »

Cependant, pour rompre cette ennuyeuse et vile uniformité, il paraît quelquefois, sur la terre, des êtres uniques et qui ne tiennent à rien. […] Ce n’est pas même par le courage, par la patience, par la force ; ce n’est pas même par le mépris des voluptés ; aucunes de ces vertus de l’homme ne conviennent à Dieu : ces vertus tiennent à des faiblesses. […] « Il ne tient qu’à eux, dit-il, de déraciner la haine et d’apprivoiser la fureur. » Dans un autre discours adressé au même prince, après la cinquième année de son règne, on trouve un long morceau sur les finances ; il respire cette philosophie pleine d’humanité, qui devrait être celle de tous les rois. […] Prince, s’écrie l’orateur, puisqu’il a rejeté la clémence du tyran, il a droit à la tienne. » Il l’invite à conserver les semences et les restes épars des connaissances et des lettres : « Ce sont elles qui font la gloire d’un siècle et d’un empire ; c’est donc à elles qu’il faut confier le souvenir immortel de ton nom. » Alors il lui fait observer que tant qu’il y aura des hommes sur la terre, il y en aura qui cultiveront la philosophie et les arts ; ce sont eux qui font la renommée : ils se transmettent de siècle en siècle les noms de leurs bienfaiteurs, et ces bienfaiteurs sont immortels comme leur reconnaissance.

622. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

Sarcey penseque cela tenait au jeu de M.  […] Cette exaspération qui tient, chez nous, à une disposition accidentelle tient chez l’homme de génie à un état d’esprit congénital. […] Certes, il la tiendra. […] l’empire et l’Empereur, comme nous en tenons encore ! […] » Et indiquant du doigt le bahut où est André : « Tiens !

623. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Durantin fût bien sûr que je la tiendrais pour écrire une pareille préface. […] Ce médecin a tenu parole. […] Tenez, voici mon chèque : il était tout préparé. […] L’Église enseigne qu’auprès de chaque jeune fille se tient un ange gardien. […] Nous y trouvâmes mon père assis, comme anéanti ; il tenait le Moniteur.

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