Peu de temps après, elle se sépara de lui, consentit que ce mariage fût déclaré nul, & se remaria avec M. de Chate, qu’elle traita comme M. […] Un des Beaux-esprits de son temps a tâché de la louer par ces Vers prosaïques. […] Il est aisé de connoître par ce que nous venons de citer, que M. de Voltaire a été de tout temps très-sensible. […] La paix de l’Empereur, faite dans le temps que le Chœur a été achevé.
Nous qui le signalons aujourd’hui, nous n’avons encore lu que la partie du cours qui traite de la psychologie, mais nous pouvons assurer que le regard qui tombe là sur les travaux psychologiques de ce temps a l’autorité froide d’un regard de juge qui voit de plus haut que ce qu’il voit. […] Nous disions ici même, il y a peu de temps, que la philosophie, accablée sous ses fautes et sous ses excès, n’en pouvait plus, et nous nous demandions si la littérature, qui se débat encore, aurait le destin de la philosophie ; car, chez les peuples intellectuellement en décadence, l’imagination a la vie plus dure que les autres facultés, et elle est la dernière à mourir. […] Un des esprits les plus voyants de ce temps, qui fut l’élève aussi de l’abbé Noirot, a dit excellemment : « Suivre l’homme dans ses actes, ce n’est point encore le connaître. […] Il faut le considérer plus avant, le prendre à l’essence même dont il émane. » Que signifient ces fortes paroles, sinon qu’il est temps enfin de changer tous les points de départ philosophiques, tournés si obstinément du côté de l’homme, et de les renverser du côté de Dieu ?
Le temps présent lui importait peu ; il visait longtemps et très haut. […] Lisez les mémoires du temps, vous verrez sa conduite. […] le temps me presse : et rien n’est écrit ! […] il n’est plus temps. […] montez, monsieur, il va mourir ; sauvez-le… s’il est temps.