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841. (1904) Zangwill pp. 7-90

L’idée du moyen âge, de gens priant pour ceux qui n’ont pas le temps de prier, est très vraie. […] L’Égyptien du temps de Chéphrem dont nous parlions tout à l’heure existe encore par la pierre qu’il a posée ; ainsi sera-t-il de l’homme qui aura collaboré à l’œuvre d’éternité. […] L’idée n’en a pas ; elle est l’immatériel pur ; ni le temps ni la mort ne peuvent rien sur elle. […] C’est par elle qu’il plaît à plus ou moins d’hommes et que son œuvre reste vivante pendant un temps plus ou moins long. […] Il pourra venir tel temps où un livre de chimie compromettra autant son propriétaire que le faisait un livre d’alchimie au moyen âge.

842. (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine

Il a encore bien du temps devant lui pour être glorieux !  […] En quel temps vivons-nous ? […] Il en coûte, par le temps qui court, pour faire reconnaître ses droits ou obtenir la restitution de son dû. […] Paul Souday a exprimée, au cours d’un de ses feuilletons récents, dans LE TEMPS. […] Paul Souday, extrait d’un de ses feuilletons du Temps.

843. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

le théâtre, l’état abominablement nerveux, dans lequel ça vous tient, tout le temps qu’on vous joue. […] — et tout le temps que je suis chez moi, le spectacle de la maladie de la fille de Pélagie, l’immobilisant sur une chaise, dans un affaissement d’idiote ! […] Enfin au bout de quelque temps, un sergent s’applique à la viser, et la jette en bas d’une balle dans la hanche. […] Et Daudet, dans le confort de ce voyage, en attendant l’heure de son chloral, me conte ses marmiteux voyages en diligence du Midi à Paris, dans les temps passés. […] C’est décidément la première fois que la réalité d’un roman de ce temps a été transportée sur les planches, et sans trop de déformations théâtrales.

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