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2051. (1910) Rousseau contre Molière

Pendant ce temps-là, il criblait de satires sanglantes les grands canons et les vastes rhingraves. […] il est bien l’homme de son temps. […] Celui qui s’écarte de la moyenne des mœurs de son temps est un excentrique. […] … Force-t-on vos filles à perdre leur temps en niaiseries ? Leur fait-on, malgré elles, passer la moitié de leur temps à leur toilette ?

2052. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 232-233

Ce n’est pas tant l’estime des Princes de son temps [estime qui le faisoit appeler alors le Poëte des Princes & le Prince des Poëtes] que l’approbation de Lafontaine, de Despréaux, de J. […] Le Peuple Protestant a pu chanter quelque temps ces Cantiques bizarrement travestis ; mais le bon sens a toujours rejeté des Productions, où le naïf s’efforce en vain d’atteindre au sublime, qui n’a rien de commun avec lui.

2053. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 159-160

Tout le monde sait par cœur le commencement du Prologue du premier de ces deux Poëmes : Les temps sont arrivés. […] Ce conflit de malignité, qui dura quelque temps, a été vraisemblablement l'origine de cette licence qui regne dans les Satires, où l'on n'observe aucun égard, & dont l'atrocité tient lieu du sel & de l'agrément qui devroient aiguiser ce genre de composition.

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