Mais cette réputation de « gentillesse », ne croyez pas qu’il soit si facile de la soutenir ; car non seulement il faut la mériter, mais il faut encore y consentir ; il faut y mettre de la modestie : il faut se résigner à voir vos contemporains hésiter, quelquefois avec malice, sur la part qui revient, dans le succès de vos œuvres, à votre talent et sur celle qui revient à votre vertu. […] Il faut d’autant plus l’en féliciter qu’il lui était plus difficile de se faire, au théâtre, une place qui fût bien à lui, et cela à cause de son nom même et du talent merveilleux de son aîné. […] Concluons, si vous le voulez bien, qu’une moitié du succès revient aux décors et à l’interprétation ; que l’autre moitié s’explique par l’espèce et le degré de culture de la foule… et que la troisième est due au talent de l’auteur.
Il y alla, et se fit soldat, pensant ne pouvoir mieux se placer pour faire paraître l’excellence de ses talents naturels.
D’honnêtes artisans, de petits commerçants, trouvaient agréable, le soir, d’aller entendre lire tous les journaux, d’en raisonner, d’en pérorer avec leurs égaux en talent, et de se sentir partie de l’ordre politique. […] L’agrarisme, qui, de Bonald à Le Play, a fourni une belle carrière idéologique, qui, greffé sur le traditionalisme comme le pêcher sur le prunier, a donné dans les lettres un brugnon savoureux, et que décore aujourd’hui le talent d’un Pesquidoux, a cessé à peu près de comporter une expression d’idées.