Hervieu ne présentait guère, avec les fonds de tableaux indispensables, que la liaison d’un clubman et d’une jolie femme, qu’un vif tableau de mœurs surmenées, adultère, avortement, ruine et revolver.
Premier tableau ; décor très intime ; il est cinq heures (Personnages : un monsieur, une dame) : la dame, simplement : « Quelle bonne idée tu as eue d’acheter un second peigne. » Deuxième tableau (personnages : la même Dame, un autre Monsieur ; on est à table) : la dame, toujours simplement : « Figure-toi, mon chéri, que j’ai retourné le Louvre, le Printemps, et le Bon Marché sans trouver la nuance de doublure que je voulais.
On desire de connoître, d’après lui, Tacite, cet historien qui a si bien peint l’ame fausse, impérieuse, dissimulée & cruelle de Tibère, exécrable imposteur, modèle de Cromwel pour les grandes qualités & les grands vices ; cet historien, qui a si bien nuancé le caractère des Romains, qui veut prouver que tout, dans le sénat & chez Tibère, se faisoit par une combinaison de crimes ; cet historien dans qui l’on remarque un esprit d’ordre & de suite, des réflexions & des vues profondes & lumineuses, un talent merveilleux pour faire des tableaux. […] Cette circonstance ne fait aucun tort à l’historien, à ce peintre du cœur humain ; elle ajoute à l’horreur du tableau que forment tant d’innocences victimes & l’ame attroce du tyran qui les voit expirer.