Philippe Gille demeure surtout un poète parisien, dans son Herbier, où il ne conserve pas que des fleurs desséchées : loin de là, les fleurs poétiques de ce charmant recueil ont l’éclat et les vives couleurs d’une moisson toute fraîche.
Néanmoins il y a, ici et là, et surtout dans la Gerbe dénouée, comme un effort de s’affranchir de cet état morose et maladif ; les Chansons moraves sont d’une inspiration toute différente et pleine de charme.
Toutefois ce talent, si on l’examine de près, consiste surtout dans des raffinements de méchanceté.