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541. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De la dernière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. » pp. 291-307

Il ne faut pas même supposer que le mouvement de la science puisse de beaucoup survivre à l’ardeur de la pensée. […] Or, voici sur ce point ce qui me semble : Supposez un homme assis au bord d’une rivière ou au bassin d’une source, qui s’appliquerait à considérer avant tout la réflexion des objets dans l’eau, à en saisir tous les reflets, les nuances, à en déterminer les rapports, les plans, les perspectives et les profondeurs apparentes ; que penseriez-vous de cet homme s’il posait comme premier principe que les reflets qu’il observe n’ont rien de commun avec les objets du rivage, avec l’état des bords ou du fond, que son étude ne se rattache en rien à cette partie de la physique qu’on appelle l’optique, et qu’il n’a rien de mieux à faire que de s’en passer ?

542. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — II. (Fin.) » pp. 364-380

Il suppose que, dans un voyage à Versailles, son paysan se rencontre en voiture avec trois autres personnes, dont un vieil officier, chevalier de Saint-Louis, et un jeune homme qui se trouve être Crébillon (sans qu’il soit nommé). […] Dans une petite pièce intitulée L’Île des esclaves, il est allé jusqu’à la théorie philanthropique ; il a supposé une révolution entre les classes, les maîtres devenus serviteurs et vice versa.

543. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247

L’auteur suppose qu’un des êtres de cette race intermédiaire à l’homme et aux puissantes espèces animalesx, un centaure vieilli raconte à un mortel curieux, à Mélampe, qui cherche la sagesse et qui est venu l’interroger sur la vie des centaures, les secrets de sa jeunesse et ses impressions de vague bonheur et d’enivrement dans ses courses effrénées et vagabondes. […] L’auteur suppose qu’un être de cette race intermédiaire à l’homme et aux puissantes espèces animales y.

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