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495. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Il y a une façon d’hypnotiser manifestement produite par l’influence fascinante de l’idée, et c’est la plus fréquente lorsque le sujet a été déjà plusieurs fois endormi par les procédés des passes ou de la fixation : il suffit alors du commandement : Donnez ! […] D’autre part, on sait que, chez le sujet hypnotisable, l’idée du sommeil voulu par l’hypnotiseur suffit pour réaliser le sommeil même. […] Il suffit que le cerveau, par un moyen quelconque, reçoive les vibrations qui, d’ordinaire, aboutissent à l’idée du sommeil voulu par telle personne. […] Dès lors, il suffit peut-être qu’une impression plus ou moins vague soit transmise télépathiquement pour constituer un point de repère et un centre d’association. […] Il suffit d’un petit ressort pour lever ou abaisser les étouffoirs et pour changer ainsi toute la symphonie.

496. (1854) Causeries littéraires pp. 1-353

Mais il suffit de lire trois pages de Rédemption pour reconnaître de quelle façon M.  […] On sent que le panthéisme païen ne suffit plus à M.  […] Mais une organisation exceptionnelle ne peut suffire à décider de la portée véritable d’un système. […] S’il suffisait des séductions de l’apôtre pour accréditer l’apostolat, je serais tout converti en lisant ou en écoutant M.  […] car il suffit de les avoir aimées pour ne plus pouvoir aimer rien, et il suffit de t’avoir connue pour mêler sans cesse à l’envie de te maudire le regret de vivre loin de toi et le secret désir de te retrouver !

497. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 328-331

Pour mettre nos Lecteurs en état d’en juger, il nous suffira de citer une des réflexions de l’Auteur sur la doctrine désespérante de ceux de nos Philosophes, qui n’offrent, pour toute consolation, à l’humanité souffrante ou malheureuse, que l’attente du néant & la résolution de la hâter par une mort volontaire.

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