Ils ne sont pas gênés comme nous par une tradition, par le souvenir d’une langue plus exacte et plus précise.
Mais partout, et dans les plus cursives piécettes, se révèlent les qualités qu’ils contiennent ; et je crois que le vrai souvenir à donner à ce volume premier serait d’en garder dans sa mémoire quelques strophes qui sont des commencements de poèmes infinis, des débuts de sensations immortelles.
Non, le registre d’aucune littérature n’offre le souvenir d’un si complet, d’un si exact, ni d’un si glorieux alambic de l’ennui !