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1033. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

L’empereur Louis de Bavière avait pris parti pour l’une de ces opinions ; il avait marché à Rome, à la tête d’une armée d’Allemands, pour soutenir les cordeliers rebelles au pape. […] Mon jardinier, qui est un corps de fer, me reproche lui-même la vie trop frugale que j’observe, et prétend que je ne pourrai pas la soutenir longtemps. […] Clément VII, homme de plaisir et de mollesse, préférait les délices d’Avignon aux luttes qu’il aurait à soutenir à Rome contre les princes, presque tous armés et fortifiés, des États romains.

1034. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

Je n’ai jamais joui de l’entier exercice de mes facultés intellectuelles et créatrices, que mon cœur ne se trouvât auparavant rempli et satisfait, et que mon esprit ne se sentît appuyé, soutenu par une main estimable et chère. […] Quelques instants après, Charles-Édouard entrait dans le salon, mais si complètement ivre, qu’il eût été incapable de soutenir la moindre conversation. […] Puisqu’on ne pouvait faire de Charles-Édouard un chef d’expédition capable de tenir l’Angleterre en échec, on voulait du moins qu’il laissât des héritiers, que la famille des Stuarts ne s’éteignît pas, que le parti jacobite fût toujours soutenu par l’espérance, et que ces divisions de la Grande-Bretagne pussent servir à point nommé les intérêts de la France.

1035. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

Je pris la parole après lui ; Girardin, qui n’a jamais eu de radicalisme contre la clémence, nous appuya ; Hugo lui-même, il faut le dire, soutint en termes très éloquents que la vérité et le génie ne devaient se défendre que par leur innocence. […] Sa dernière et plus cruelle épreuve fut, à l’âge de soixante-douze ans, de survivre à son glorieux fils et de l’assister dans ses derniers moments ; elle pria pour lui à son lit de mort, soutenue par la foi religieuse qui remplaçait toutes ses espérances terrestres par celles du ciel. […] Or donc, comme Honoré ne peut se montrer chez son père, pourquoi n’irait-il pas chez le bon M. de Villers, qui l’aime jusqu’à soutenir le pauvre rebelle ?

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