C’est à quoi l’on songe le moins au temps de Commynes. « On les nourrit à faire les fols en habillement et en paroles. […] Il a trop l’air de n’y avoir pas songé. […] De là cette sécheresse, et ce je ne sais quoi qui fait songer à un métal dur, souple et sans éclat. […] Songez à Rabelais, à Marot, à Saint-Gelais, à la Ménippée. […] Quand Joachim en est à parler ainsi, c’est qu’il ne songe qu’à ceux qui écrivent en latin, Virgiliens et Cicéroniens.
Pareillement la plupart des poëmes du temps sont dénués de fond ; tout au plus une moralité banale leur sert d’étai ; en somme, le poëte n’a songé qu’à étaler devant nous l’éclat des couleurs et le pêle-mêle des formes. […] Puis tout disparut comme un songe. […] Songez que je n’ai traduit le texte qu’en partie, et dispensez-moi de montrer jusqu’au bout comment les gravelures françaises ont passé dans le poëme anglais. […] Pesez ce mot, l’ensemble ; selon qu’on y songe ou non, on entre dans la maturité, ou l’on reste dans l’enfance. […] Comme les écrivains de la décadence latine, ces gens ne songent qu’à transcrire, à compiler, à abréger, à mettre en manuels, en mémentos rimés, l’encyclopédie de leur temps.
On ne songea qu’à renverser le ministre. […] Il les énonça continuellement, sans songer aux résultats funestes qu’elles pourraient avoir. […] Aussi paraît-il que les amis d’Helvétius ne songeaient pas à faire une réputation à l’œuvre de leur disciple. […] Buffon, placé à une autre époque, ne songea qu’à la nature physique. […] Heureux de l’état présent de la France, ils ne songent pas qu’il a été acheté au prix des souffrances de leurs pères.