Ces rues tortueuses, les taudis qui les bordent, s’animent, après le coucher du soleil, d’une vie étrange.
Seulement, tout le monde n’est pas fils du Soleil… Je doutais donc de la valeur poétique de Laurent Pichat, et j’en doutais sans nulle anxiété.
Lui peint cru et implacablement tout, jusqu’aux collets rouges des facteurs de la poste (page 140) ; il colorie avec acharnement ses daguerréotypes des moindres accidents vulgaires, mais c’est un photographe sans soleil !