Nous suivons Socrate de l’œil ; nous ne perdons pas un de ses mouvements, pas un de ses discours ; nous le voyons quand on lui amène ses deux enfants, quand il donne ses derniers ordres pour sa maison, quand il fait éloigner les femmes ; quand ses amis mesurent avec effroi la course du soleil, qui bientôt va se cacher derrière les montagnes, et quand la coupe fatale arrive, et lorsqu’avant de la prendre, il fait sa prière au ciel pour demander un heureux voyage, et l’instant où il boit, et les cris de ses amis dans ce moment, et la douceur tranquille avec laquelle il leur reproche leur faiblesse, et sa promenade en attendant la mort, et le moment où il se couche sur son lit dès qu’il sent ses jambes s’appesantir, et la mort qui monte et le glace par degrés, et l’esclave qui lui touche les pieds que déjà il ne sent plus, et sa dernière parole, et son dernier, et son éternel silence au milieu de ses amis qui restent seuls.
Étalée dans ce chemin, sous le soleil, la charogne se gonfle de vie splendide ; les fientes, dans l’herbage desséché, recèlent des réalisations futures, merveilleuses. […] … Un feu d’artifices roulant et pétaradant… et dont la moindre étincelle suffisait à embraser les fusées, les soleils et les bombes ! […] Pour moi, toute ombre est claire et le soleil Chante en les ors des blés et des abeilles. […] Ce qui nous étonne surtout, ce qui nous subjugue, c’est la force de l’action intérieure, et c’est toute la lumière douce et chantante qui se lève sur ce livre, comme le soleil sur un beau matin d’été. […] Au milieu de la page, très noires sur un fond de soleil irradiant, des guillotines, des guillotines… — Regardez ce numéro, admira l’admirable directeur… Un de mes meilleurs assurément… Ah !
David vieilli, rêve sur son trône au soleil couchant. […] « David, gravure de Moreau, soleil couchant, splendeur, gloire, puissance. À son déclin (soleil couchant). […] Les images seront toujours puisées à la dominante opposition de la vie et de la mort, du soleil et de la nuit, — comparaison de David avec le soleil couchant. […] Je n’insisterai donc pas ici sur les erreurs de perspective des peintres, ni sur leurs fantaisies astronomiques ou physiques, la tendance de certains à tourner vers le soleil couchant les cornes du croissant de la lune, ou à indiquer des ombres que contredit la position du soleil dans le tableau.