Parce qu’elle a découvert que c’est la terre qui tourne autour du soleil, la voilà qui prétend égaler son pouvoir à l’infinitude du monde, et elle établit des principes qu’elle étend jusqu’aux choses surnaturelles elles-mêmes, comme si « la contradiction était marque d’erreur » ou « l’incontradiction marque de vérité ! […] Pourquoi encore nous indignerons-nous contre l’esclavage ou contre l’Inquisition, si les phénomènes historiques et sociaux sont conditionnés eux-mêmes par d’autres phénomènes, sur lesquels nous ne pouvons rien de plus que sur la révolution de la terre autour de son axe, ou sur le refroidissement du soleil ?
Tout en évitant la monotonie dans les couleurs et la constante uniformité des vêtements blancs, on ne doit pas rechercher des contrastes trop accentués, ni ce bariolage de tons crus auxquels il faut la brillante lumière de l’implacable soleil.
On ne dit point que c’est la Providence qui tient la terre suspendue, qui règle le cours du soleil, et qui fait la variété des saisons ; on regarde ces choses comme les effets constants et nécessaires des lois générales que Dieu a mises d’abord dans la nature ; mais ce qu’on appelle Providence, selon le langage des Écritures, c’est un gouvernement continuel qui dirige à une fin les choses qui semblent fortuites. » Et Bossuet d’écrire à la marge : « La Providence semble enfermer tout cela, mais plus particulièrement ce qui semble fortuit. » Or, c’est là, précisément, ce qu’il est difficile à la raison d’admettre : que Dieu ait déchaîné les révolutions d’Angleterre pour sauver l’âme de Mme Henriette !