Aussi, sous un de ses principaux aspects, la Science nouvelle est d’abord une théologie civile, une explication raisonnée de la marche suivie par la Providence ; et cette théologie commença par la sagesse vulgaire des législateurs qui fondèrent les sociétés, en prenant pour base la croyance d’un Dieu doué de providence ; elle s’acheva par la sagesse plus élevée (riposta) des philosophes qui démontrent la même vérité par des raisonnements, dans leur théologie naturelle. […] De quelque état de barbarie et de férocité que partent les hommes pour se civiliser par l’influence des religions, les sociétés commencent, se développent et finissent d’après des lois que nous examinerons dans ce second livre, et que nous retrouverons au livre IV où nous suivons la marche des sociétés, et au livre V où nous observons le retour des choses humaines. […] Ainsi toutes les nations païennes ont contemplé le ciel, qu’elles considéraient comme Jupiter, pour en recevoir par les auspices des lois, des avis divins ; ce qui prouve que le principe commun des sociétés a été la croyance à une Providence divine.
Les sociétés de gymnastique fourbissent leurs clairons et brandissent leurs haltères. […] Et la société bourgeoise n’est-elle pas basée sur le capital — c’est-à-dire sur le vol ? […] Une génération s’affirme qui entend prendre part à l’œuvre de transformer la société. […] Pas une société ne vivrait sous l’application stricte de l’Évangile. […] Pour lui, notre société obéit toujours à la « morale d’esclaves » apportée par le christianisme.
Dans l’Antiquité il ne se vit point pareille chose ; la constitution de la société n’y prêtait pas. […] Ils commencèrent, à leur tour, à jouir des facilités et des faveurs de la société nouvelle, dès le Moyen-Age florissant, dans cette patrie de la gaie science, dans cette contrée des troubadours. […] Les salons alors s’ouvraient à peine ; la société polie se formait et ne faisait que de naître. […] Une observation sur la société d’alors se présente ici. […] J’aimais fort la société de M. de Margency, lorsque je le voyais de temps en temps à Paris ; mais du matin au soir, et tête à tête !