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1433. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137

Au début du Consulat, on la trouve brillante, fêtée, applaudie, la plus jeune reine des élégances, donnant le ton à la mode, inventant avec art des choses simples qui n’allaient qu’à la suprême beauté. […] Un autre chapitre offrirait ses relations moins simples, moins faciles d’abord, mais finalement si établies avec M. de Chateaubriand.

1434. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310

Il l’a trop dit et redit en vers, et cette passion a trop éclaté, a trop été proclamée des deux parts, et sur tous les tons, pour qu’on n’ait pas le droit de la constater ici en simple prose. […] Après tant d’essais et d’expériences en tous sens, après avoir tenté d’aimer tant de choses pour savoir quelle est la seule et suprême qui mérite d’être aimée, c’est-à-dire la vérité simple et à la fois revêtue de beauté, il n’est pas étonnant qu’au moment où l’on revient à celle-ci et où on la reconnaît, on se trouve en sa présence moins vif et plus lassé qu’on ne l’était en présence des idoles.

1435. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181

En tête de sa petite nouvelle d’Eugénie (1803), où il ne veut qu’intéresser par une simple histoire touchante et vertueuse, il dit, dans la préface, que « la scène ne se passe ni en Russie, ni en Hongrie, ni au xive  siècle, mais en France et de nos jours. […] Il a les noms de tous ceux qui ont visité Mme de Sévigné tel jour et tel soir ; il a les noms aussi de ceux qui sont allés chez les bonnes amies de Mme de Sévigné, chez Mme de La Fayette, chez Mme de Coulanges, ou même chez une simple connaissance, chez Mme Pelissari.

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