A quoi sert donc de faire des Préfaces, si les Critiques s’obstinent à susciter des griefs auxquels on avoit répondu d’avance ?
Le style de celui-ci est aisé, nombreux, plein de goût, propre enfin à servir de modele ou de condamnation à certains Aristarques qui s’érigent en Censeurs des Productions d’autrui, sans s’apercevoir que rien n’est d’abord plus digne de censure que leurs propres Productions.
Car enfin, la grossiéreté du Siecle où Scaliger écrivoit, le rend, en quelque sorte, moins odieux, & la politesse du nôtre ne peut servir qu'à rendre ses imitateurs plus condamnables.