Paul, Jean et Jacques auront donc beau être en mouvement par rapport à lui : il verra en eux des esprits qui pensent et sentent à sa manière.
Dans l’état actuel des choses, et les mouvements connus de notre système planétaire étant supposés constants, aucune cause astronomique ne peut changer les climats sur un méridien quelconque, sans qu’un changement correspondant se fasse sentir sur tous les autres : et si de grandes modifications, dans la distribution relative des terres et des mers, peuvent avoir jusqu’à certain point ce résultat, une pareille cause ne saurait avoir des effets assez puissants pour expliquer les divers phénomènes glaciaires.
Lorsqu’on y réfléchit, on se sent frappé d’étonnement ; car cette même raison, qui rend en nous un éclatant témoignage aux adaptations si parfaites de la plupart des organes à leurs fonctions, témoigne avec une égale force de l’inutilité et de l’imperfection des organes atrophiés ou rudimentaires.