Paul Bourget pour Byron, dont il descend par les sensations et par les sentiments, est assez grand et assez résolu pour ne pas souffrir d’un jugement qui le rapproche, même pour le diminuer, du grand poète qu’il admire le plus.
En cela rien d’extraordinaire et que les autres n’aient éprouvé avant moi ; mais, comme ma course se croisait avec tout ce qui se passait alors, avec les flottes alliées en station à Bérika et à Ténédos, avec l’armée ottomane qui demandait la guerre, avec les troupes égyptiennes qui s’exerçaient au combat avant de s’embarquer sur la mer Noire, j’ai dû associer presque involontairement mes sensations personnelles à celles des populations que je visitais… » Certes !
Ces objets évoquent des idées, des souvenirs et, pour tout dire, des sensations qui varient selon le degré d’imagination et de culture de l’observateur. […] C’est un procédé bien connu des artistes : la sensation de grandeur obtenue par l’extrême simplification des figures. […] Il s’agit à la fois d’exprimer la tristesse du jeune marin, de donner la sensation du rude milieu où il se trouve, et de rendre la couleur du décor extérieur. […] Ainsi, pour revenir à Maison-Rouge, Dumas y a jeté quelques scènes où passe réellement le frisson de la Terreur… Cela donne la sensation de l’émeute. […] cette sensation que je cherche, je ne l’ai pas.