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371. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Barbey d’Aurevilly. »

Il consiste, à l’origine, à faire le mal, non pour les sensations agréables qu’on en retire, mais parce qu’il est le mal, à faire ce que défend Dieu uniquement parce que Dieu le défend. […] L’idée de la loi violée (même quand nous n’y croyons plus) nous fait plus attentifs aux sensations dont la recherche constitue la violation de cette loi, et par conséquent les avive, les affine et les prolonge.

372. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66

Une créature est « tout pour vous » ; elle vous fait indifférent au reste du monde, parce que vous attendez d’elle des sensations uniques. […] Vous voulez être pour elle ce qu’elle est pour vous : l’univers de la sensation.

373. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18

L’impression, c’est le fond de la critique, on la fait vibrer à chaque mot, mais on ne saurait la dire, car on ne dit pas une sensation, on la transpose. […] Condillac vous l’explique le jugement n’est qu’un rapprochement lumineux de sensations.

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