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679. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »

Une douce mélancolie répandue sur ses traits exprimait la beauté de son âme ; elle semblait plaindre tous les malheureux et leur annoncer un consolateur. […] Il s’approcha de Barasdine, qui, témoin de cette scène, le félicitait de loin et semblait assister à son triomphe. […] Une conversation du soir, au coin du feu en automne ; le ton est un peu triste et semble participer seulement de la mélancolie d’un souvenir. […] En arrivant sur ses bords, j’étais déjà bien fatigué ; mais quand je t’eus prise sur mon dos, il me semblait que j’avais des ailes comme un oiseau. […] À mesure que le jeune homme descendait cette montagne, sa joie et ses forces semblaient renaître.

680. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

Gautier. — Taine, vous me semblez donner dans l’idiotisme bourgeois. […] Oui, par moments, ces deux fillettes semblent les filles de la nostalgie des pays de soleil de leur père. […] Il nous semble très pâle dans l’ombre. […] littérature… ils semblaient revenir tous de l’autre monde ! […] Moi, moi, si je l’avais épousé, il me semble que je lui aurais cassé la tête, pour savoir ce qu’il y avait dedans ! 

681. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

Tes amis te considèrent : tu fais souvent leur joie, et il semble à ton cœur qu’il ne pourrait exister sans eux. […] Il me semble pourtant que j’y ai réalisé peut-être ce que j’ai voulu. […] Il semble avoir pris pour devise : Quo non ascendam ? […] Il semble avoir eu dans sa jeunesse des passions vives auxquelles ces imperfections naturelles purent mettre des obstacles. […] Walckenaer me semble avoir touché avec trop peu de ménagement cette partie de la vie et des mœurs de Virgile.

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