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284. (1926) L’esprit contre la raison

La déesse science, d’ailleurs, bien que tout le monde voulût s’obstiner à faire semblant de la croire capable d’illuminer les secrets de l’homme, n’en demeurait pas moins plus vacillante dans sa marche et fumeuse que les quinquets dont les bateleurs éclairaient leurs patelinades sur les tréteaux des foires. […] L’écho barrésien n’est pas d’un secret bien difficile. […] Secret de couturière, art d’arranger les restes. […] Ainsi nous hante le secret d’une création si simple, si naturelle que nous allons droit aux toiles, comme si leur cadre en vérité n’était qu’une simple portecb. […] « La Mort de Venise », récit d’ouverture d’Amori et Dolori sacrum, Juven, 1903 ; Le Greco ou le secret de Tolède, Emile Paul, 1911 ; La Camargue, dans Le Jardin de Bérénice, François Perrin, 1891.

285. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426

Raphaël a pour loi et pour règle secrète un caractère suprême d’unité et d’adorable fusion ; il tient moins, en un mot, à frapper fort qu’à toucher divinement. […] J’ignore si en effet cette comparaison dont parle Léopold Robert a pu froisser un instant l’illustre artiste qui avait le sentiment de sa valeur, de sa force, et le secret de cette fécondité croissante que se réservait sa maturité sans vieillesse, fécondité qui a si peu perdu pour attendre et qui éclate aujourd’hui à tous les yeux. […] Ce n’est point sur sa fin et sur ce douloureux mystère de sa mort (insondable secret et qui nous échappe) que j’ai dessein aucunement de m’arrêter, c’est bien sur ses pensées et ses maximes de conduite et d’art, quand il était un artiste plein de courage, d’application, de mélancolie déjà et de souffrance sans doute, mais aussi de lutte et de résistance au mal, ayant de l’avenir et, en soi, un croissant désir du mieux, — avant le vertige et avant l’abîme.

286. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35

Elle y trouva d’abord des étoiles magnifiques, et puis un coffre nouveau dans lequel il y avait force rubans, et puis un autre coffre avec de fort belles cornettes, et enfin, après avoir trouvé sept ou huit coffres ou paniers différents, et tous plus jolis les uns que les autres, elle ouvrit le dernier qui était un coffre de pierreries fort joli, et dedans il y avait un bracelet de perles, et, dans un secret, au milieu du coffre, un coulant de diamants et une croix de diamants magnifique. […] Dans chaque lot, il y avait un secret, et, dans chaque secret, des pierreries qui augmentaient fort la valeur du lot.

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