Phryné, instruite du secret de Praxitèle, le rassure sur cette fausse allarme, & l’oblige de lui donner le Cupidon. […] Ils se disputoient tous les deux la direction de la conscience de nos rois, & celle des empereurs de la maison d’Autriche, au grand regret des peuples, qui n’eussent voulu aucun religieux pour confesseur de leur prince, & qui se plaignoient de cet usage, comme on le voit dans quelques manuscrits secrets qui nous restent de ce temps. […] Ces pères, accrédités à la cour de Rome, avoient eu le secret de prévenir en leur faveur tout ce qui environnoit sa sainteté.
Un plébéien génevois, protestant et solitaire, que sa religion, son éducation, sa pauvreté et son génie avaient mené plus vite et plus avant que les autres, vint dire tout haut le secret du public, et l’on jugea qu’il avait découvert ou retrouvé la campagne, la conscience, la religion, les droits de l’homme et les sentiments naturels.
Une seconde promenade à sa maison des champs, où il emmène Eckermann, lui fournit l’occasion de lui confier ses pensées secrètes en politique.