Ici deux théories principales se trouvent depuis longtemps en présence, pour la littérature française comme pour la littérature grecque et d’autres encore. […] une solution se trouvera ; de même que le christianisme a mis deux mille ans pour aboutir à la religion individuelle, ainsi la Révolution mettra des siècles à se réaliser en harmonie. « L’homme aujourd’hui sème la cause, Demain Dieu fait mûrir l’effet. » L’esprit peut deviner, par intuition, une loi logique, dans l’absolu ; les formes innombrables de la relativité lui échappent.
Il reconnaît, il déclare qu’un noble et fort développement d’artiste n’est pas incompatible avec le choix du genre littéraire, dont la rémunération sera la plus fructueuse ; cela est vrai surtout lorsque ce genre se trouve, comme le roman, correspondre à une disposition d’âme qui est une des caractéristiques de l’époque. […] Poncet se trouvait en veine de confidences, il se décrivait, tout enfant, assis dans l’âtre de la cuisine chez le docteur son grand-père, et le défilé des gens qui venaient là, grelottants de fièvre, demander un peu de quinine. […] Il se trouva là en conflit avec son ancien chef, le général de Négrier. […] La vieille monarchie française n’a jamais eu d’autre programme, et la vérité politique se trouve rencontrer la vérité sociale dans le geste du Roi. […] Pour raconter les premières affaires auxquelles il prend part, cet intellectuel ne cherche pas d’autres formules que celles qu’emploierait naïvement un briscard quelconque : « On nous avait fait entendre que l’honneur du régiment était en jeu, et nous ne l’avons pas laissé perdre. » Il se trouve dans une harmonie complète, absolue, avec les simples qui l’entourent, et cela, naturellement, parce qu’il n’a jamais, depuis qu’il réfléchit, séparé la pensée et la vie.
Je viens de relire la deuxième des Lettres d’un Voyageur, par George Sand, où se trouve cet hymne enthousiaste : « A Dieu ne plaise que je médise du vin !