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1081. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »

La bonté ne demande pas, comme l’ambition, un retour à ce qu’elle donne ; mais elle offre cependant aussi une manière d’étendre son existence et d’influer sur le sort de plusieurs ; la bonté ne fait pas, comme l’amour, du besoin d’être aimé son mobile et son espoir ; mais elle permet aussi de se livrer aux douces émotions du cœur, et de vivre ailleurs que dans sa propre destinée : enfin, tout ce qu’il y a de généreux dans les passions se trouve dans l’exercice de la bonté, et cet exercice, celui de la plus parfaite raison, est encore quelquefois l’ombre des illusions de l’esprit et du cœur.

1082. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre II. La langue française au xvie siècle »

dira Henri Estienne, ne sera-il loisible d’emprunter d’un autre langage les mots dont le nôtre se trouvera avoir faute ? 

1083. (1897) La crise littéraire et le naturisme (article de La Plume) pp. 206-208

C’est ainsi que les Baudelairiens, les Parnassiens, les Symbolistes composent une sorte de famille intellectuelle contre qui se trouve disposée à lutter la dernière génération.

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