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708. (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376

Avant que la fièvre du combat eût enivré nos pères, ce monde nouveau leur était apparu ; puis il s’effaça dans le sang. […] Ils ne parlent que de tortures physiques, ils lèchent le sang sur les lèvres des martyrs. […] Il avait reçu tant de coups à l’interrogatoire, qu’il ne lui était pas resté une goutte de sang sur le visage. […] … Le voilà qui regarde de dessous terre, et, comme un vampire, il se dresse, avide, de sang ! […] Les hommes découvriront autant de sentiment dans mes chants qu’ils verront de sang sur mon visage.

709. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Lès dures statues de bronze sont descendues de leur antique piédestal, leur métal s’est amolli ; elles ont pris des nerfs, du sang et des cœurs de chair. […] Qu’est-ce encore que le tribunal révolutionnaire de Fouquier-Tinville, comparé au Conseil de Sang, institué par lui à Bruxelles ? […] Sardou a soif de sang. […] On décide, pour épargner le sang, que trois Romains et trois Albains, les Horace et les Curiace, combattront pour les deux armées. […] À ce noble fanatisme, il joint d’ailleurs la fougue du sang, l’emportement de la jeunesse.

710. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109

Il ne croit plus aux qualités occultes, il n’ira pas jusqu’à admettre la circulation du sang : Je ne crois point de qualités occultes en médecine, écrit-il à M.  […] Enfin M. l’avocat général Talon donna ses conclusions par un plaidoyer de trois quarts d’heure, plein d’éloquence, de beaux passages bien triés et de bonnes raisons, et conclut que le Gazetier ni ses adhérents n’avaient nul droit de faire la médecine à Paris, de quelque université qu’ils fussent docteurs, s’ils n’étaient approuvés de notre faculté, ou des médecins du roi ou de quelque prince du sang, servant actuellement.

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