Ce mystère, très-inutile du reste, l’amusait considérablement, et il apportait à ses démarches le plus grand sérieux. […] A la moindre provocation cette gaieté éclatait et soulevait sa forte poitrine elle surprenait même quelque délicat, mais il fallait bien la partager quelque effort qu’on fit pour tenir son sérieux. […] A son aspect, la raillerie s’arrêtait sur les lèvres du gamin, et l’homme sérieux n’achevait pas le sourire ébauché L’on devinait un des rois de la pensée. […] A présent, il nous apparaît sous un jour plus sérieux, et nous dirions même mélancolique, si un tel mot pouvait s’appliquer à Paul de Kock. […] Dans les morceaux sérieux il avait la verve lyrique de Sgricci, et dans les bouts-rimés la soudaineté inouïe d’Eugène de Pradel ; sa prodigieuse habileté métrique lui faisait un jeu de cet exercice qui étonne toujours la foule ; il renonça bientôt à cette ressource passagère et revint à l’art sérieux.
Elle allait entrer au couvent pour y mener une vie sérieuse ; à la porte du couvent, elle rencontre un beau jeune homme : adieu la vie sérieuse ! […] Il vous parle avec un si grand sérieux des choses les plus futiles ! Et pourtant, quand arrive l’accident sérieux, il trouve d’honorables paroles qui ne dépareraient pas plus d’un gros livre. […] Sérieux dans l’attaque, sérieux dans la défense, sérieux même dans le sourire ! […] Aux gens sérieux elle annonçait positivement le succès.
Ce serait vraiment une trop sotte pruderie que celle qui m’empêcherait d’oser parler à ma guise d’un charmant poëte qui a eu, en son temps, de très-vives légèretés et de graves torts, mais qui a occupé une grande place dans la littérature de son siècle et du commencement du nôtre, dont les élégies ont été réputées classiques en naissant, que les plumes les plus sérieuses ont longtemps salué le premier des modernes en ce genre, et dont la mort a été pleurée par nos plus chers lyriques comme celle d’un Anacréon. […] Dussault a très-bien dit de la Guerre des Dieux que ce poëme figurera dans l’histoire de la Révolution, encore plus qu’il ne marquera dans celle de la littérature, et à ce titre il réclame quelque considération sérieuse. […] Nous sommes assez heureux pour pouvoir donner la lettre simple, sérieuse et digne que le poëte écrivait à l’homme en place en le sollicitant. […] C’est assez dire d’ailleurs combien il n’eût rien entendu, selon toute probabilité, aux mérites sérieux, aux qualités d’élévation et de haute harmonie qui sont l’honneur de cette lyre moderne.